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[Exposition terminée]
Annie Baillargeon
elle/she/her
Québec
Canada
Etienne Boucher

Lieu d’exposition
/ Exhibition place

photographie

Biographie

Née à Victoriaville, Annie Baillargeon vit et travaille à Québec. Son travail relate le corps féminin en interaction avec son environnement et dans son rapport à l’image. Sa démarche effleure des états de transition et de déclin à l’aune de préoccupations féministes, par des stratégies d’autoreprésentation et de mise en scène.
Son parcours comprend des expositions individuelles et collectives en centres d’artistes et dans des musées ainsi que de nombreuses participations à des événements d’envergure au Québec, au Canada, aux États-Unis, en Amérique du Sud et en Europe. Elle a cofondé deux collectifs de performance : Les Fermières obsédées de 2001 à 2015, puis B.L.U.S.H. depuis 2015. Son travail, qui lui a valu de multiples bourses et distinctions, a notamment été retenu pour le prix Sobey pour les arts en 2017. Elle est représentée par la Galerie 3 à Québec. Ses œuvres font partie de plusieurs collections comme celles du Musée des beaux-arts du Canada et du Musée national des beaux-arts du Québec.

Démarche et œuvres exposées

Les amas, dans l’envers du décor des ruines des affamées (2018)

Dans cette série nommée Les amas, dans l’envers du décor des ruines des affamées, les corps féminins numériquement multipliés articulent une pluralité de mises en scène qui proposent des mythologies féminines contemporaines, voire féministes.  
Ici, l’artiste nous plonge au cœur d’une fête où ses gestes se retrouvent soumis aux objets occupant cet espace : costumes, objets festifs, iPhone et outils de cuisine.
Annie Baillargeon étale sous nos yeux l’envers du décor. Sous l’aspect de l’illusion, la célébration apporte ici son lot de cicatrices et de tragédies : le rapport à l’image, la beauté, l’anorexie, la boulimie, l’avortement, la dépendance, le viol et la toxicomanie. Dans une approche près de l’autofiction, l’artiste dévoile sous les paillettes de son décor, un amas de témoignages issus des vécus de son entourage féminin et de sa propre expérience. Dans la vague du mouvement #metoo ses œuvres ont été réfléchies et performées en guise d’auto-guérison.

L’artiste remercie Etienne Boucher pour la prise de photographie des œuvres et de sa collaboration aux séances de prises de vues.

Commissariat :

Œuvres par l’artiste