Lieu d’exposition
/ Exhibition place
Biographie
Le travail d’André Giesemann porte sur les lieux, les espaces et les architectures sous la forme de projets à long terme. Il s’intéresse à l’influence que les lieux ont sur leur environnement, sur les personnes qui y vivent et sur la ville. Giesemann a étudié en Communication Design / Photography à l’Université HAW des Sciences Appliquées de Hambourg et sa thèse universitaire portait sur le thème de la déception en photographie. Son travail a récemment été exposé à la Philharmonie de Paris, au Projectroom P17, Berlin, au Design Museum de Londres, et publié dans le European Photography Magazine et dans le British Journal of Photography.
Le travail de Daniel Schulz a été présenté à la Discologie, une conférence et une exposition sur la culture des clubs, Les Champs Libres à Rennes et à la Destroyed Image, Photography in Contemporary Art, 040 Festival à Hambourg.
Le projet Vom Bleiben a remporté le prestigieux Canon-Profifoto-Award et a été présenté dans plusieurs endroits dans différentes villes comme Ten Haaf Projects à Amsterdam, Photography fair à Tokyo et Villa Noailles à Hyeres.
Démarche et œuvres exposées
Vom Bleiben (2009-2013)
Depuis 2009, les photographes André Giesemann et Daniel Schulz documentent l’après-fête des clubs technos allemands quand les fêtard·e·s sont parti·e·s et les lumières d’entretien allumées. Dans Vom Bleiben, leurs images dévoilent un décor brut et insoupçonné, habituellement transformé par la présence du son, de la lumière et des corps. Dans ce court moment interstitiel entre désordre et mise à l’ordre, l’observateur·rice doit imaginer, inventer et compléter la narration par ses histoires et expériences propres de la fête, et par son regard sur l’architecture. Les images témoignent de notre capacité de révéler l’intensité d’un moment passé, simplement par l’observation des traces laissées par le passage des noctambules. Comme le mentionnent les deux photographes, confrontés à la difficulté de documenter l’esprit de ces lieux éphémères de la fête, ils optent pour une représentation incomplète de l’événement en transformant cette impossibilité en position esthétique et conceptuelle.