Lieu d’exposition
/ Exhibition place
Biographie
« Isabel Gouvêa est née à Sao Paulo en 1953. Détentrice d’un Master en Arts visuels, elle est photographe, conservatrice, éducatrice, chercheuse et gestionnaire de projets socioculturels.
Elle vit et travaille à Salvador au Brésil depuis 1978. Membre active du mouvement FOTOBAHIA entre 1979 et 1986, elle y a organisé et a participé à des expositions, des ateliers et des débats. Elle a travaillé comme photographe pour l’inventaire du centre historique de Salvador par l’Instituto de Patrimônio Histórico da Bahia. Gouvêa a aussi travaillé pendant plus de vingt ans dans le secteur multimédia du Teatro Castro Alves, documentant la programmation artistique et accompagnant directement le TCA Ballet. Ces dernières années, elle a organisé deux grandes expositions personnelles, présentant ses vastes recherches photographiques dans d’importants centres culturels à Salvador, São Paulo et Brasilia. Primée au Salão Baiano de Artes Plásticas du Museu de Arte Moderna da Bahia en 1989, elle possède différentes œuvres dans plusieurs collections nationales, notamment à l’Espaço Pierre Verger de Fotografia da Bahia, à Salvador. Elle coordonne actuellement le secteur de l’éducation au Musée d’Art Moderne de Bahia. »
Démarche et œuvres exposées
Encantamento: Celebrações para Iemanjá em Salvador (1995 – aujourd’hui)
« Résultat d’un projet de recherche, mené avec ardeur depuis plus de vingt ans à Salvador, sur l’île d’Itaparica et dans la ville de Cachoeira, dans le Recôncavo bahianais, l’œuvre Encantamento: Celebrações para Iemanjá em Salvador (Enchantement : Fêter Iemanjá à Salvador) pose un regard photographique sur les célébrations de Iemanjá. Iemanjá est une divinité afro-brésilienne qui est fêtée tous les ans le 2 février.
En posant son regard de photographe, Isabel Gouvêa tente de représenter l’indicible : comment les images peuvent-elles approcher ce qui nous échappe ? Comment peuvent-elles évoquer un mythe et transiter vers l’imaginaire, là où il n’y a ni vrai ni faux, là où toutes les intrigues sont possibles et légitimes ? «